How to Get Away with Murder, ABC, tous les jeudis soirs, produit par Shonda Rhimes |
Je
devais vous faire une chronique sur le premier tome du protectorat de l’ombrelle,
mais depuis quelques jours, l’idée de faire un point série me trotte dans la
tête. Je ne veux pas être trop bateau et vous présenter des choses qui l’ont été
mille fois, mais il y a des séries qui sortent de l’ordinaire pour moi, celles
que je ne regarde pas pour passer un bon moment, mais parce qu’elles me touchent
bien plus profondément. Ca ne va donc pas être un type d’article récurrent, je
n’ai d’ailleurs que 3 séries dont j’ai envie de vous parler à ce jour.
La
première vient juste de commencer à la rentrée, je ne pensais pas m’y
intéresser, mais elle m’a happé dès le premier épisode, c’est How to Get Away with Murder. Ce qui m’a
décidée à regarder le début, c’est la présence de l’actrice Viola Davis, qui a
joué dans Mange, prie, aime, mais
aussi dans la Couleur des sentiments.
Ce
que nous dit le pitch, c’est que c’est l’histoire d’une professeure de droit,
qui chaque année choisit quelques-uns de ses étudiants pour travailler avec
elle. Mais en fait c’est bien plus que ça. La série navigue entre deux époques,
celles où les étudiants prennent effectivement, un par épisode. A côté de cela,
deux histoires se déroulent, celle du meurtre d’une jeune étudiante, Lila
Stangard. Annalise Keating, la professeure et ses stagiaires défendent une
jeune dealeuse qui est accusée à tort de son meurtre. Des séquences sur le
meurtre d’un des personnages (je ne spoile pas, on le sait déjà au premier
épisode), s’intercale dans cette vie normale d’étudiant en droit, mais déjà
oppressante à cause de la mort de Lila.
Les
parties sur le second meurtre sont sombres et très tendus, les émotions sont à
fleurs de peau et très intenses. Néanmoins il n’y a pas de violence, et pas de
suspens qui peut vous faire sursauter, ce n’est pas glauque non plus.
Il
n’y a pas d’amour un peu cucul, ni de bons sentiments à l’américaine. La
compétition entre les étudiants en droit est rude, le sexe est un moyen d’obtenir
ce que l’on veut et la passion (ou peut-être même pourrai-je dire les pulsions)
prennent facilement le dessus. Ce n’est cependant pas une série qui est
dérangeante parce qu’il a y des scènes de sexe à tout bout de champs et tout à
fait hors de propos.
Au
fil des épisodes, les relations se complexifient entre tous les personnages,
laissant présager de nombreux retournements de situation, ce qui est appréciable,
car il n’y a que 5 épisodes pour l’instant. Viola Davis joue une femme forte, mais faible et désespérée de manière magistrale.
Quand
je finis un épisode, j’ai l’impression d’avoir été broyée et rejetée sur mon
canapé. Les jambes falgeolantes et de la peine à me concentrer sur quoi que ce soit d'autres. Ce n’est pas une série que vous regardez en simple spectateur passif,
en tout cas pas moi. Je laisse toujours deux épisodes d’avance, car il est très
difficile de n’en regarder qu’un à la fois. J'ai toujours besoin d'un petit moment pour me reconnecter avec le monde une fois que l'épisode est terminé.
Mention spéciale à :
Si vous regardez la série, portez attention aux fenêtres de la maison d’Annalise
qui sont tout simplement magnifique, c’est tout à fait le genre de maison dans
lequel je voudrai vivre.
Mention spéciale à (2) :
l’acteur qui joue Connor, Jack Falahee, qui est à tomber par terre.
Est-ce que vous connaissez la série ? Est-ce que vous la
regardez ou prévoyez de la voir ? Je suis tellement fan, que ca me ferait
plaisir d’en discuter avec vous !
Ouep, je valide ce que tu dis là !! :)
RépondreSupprimerÇa me fait plaisir de voir que je suis pas la seule à regarder!
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