Coucher de soleil
est un recueil de 9 nouvelles, écrites par Faulkner entre le 8 février et le 27
septembre 1925, qui se déroulent presque toutes à la Nouvelle-Orléans. Il est
publié dans la collection folio 2 euros, qui a aussi édité deux autres recueils
de Faulkner, Le caïd et autres nouvelles,
et Une rose pour Emily et autres
nouvelles.
Qu’ils
soient mendiants, contrebandiers d’alcool, propriétaire de restaurant
pathologiquement jaloux, vagabond simple d’esprit ou menteur éhonté, les
personnages de ces Croquis nous sont proches, sympathiques dans leur besoin
avide de reconnaissance, d'amour ou de dignité. Une série de portraits brossés
dans une langue âpre et vibrante d’émotion, par l’un des plus grands écrivains
américains.
Pourquoi je l’ai choisi ?
J’ai
un certain nombre (beaucoup trop) de folio 2 euros à la maison et après avoir
lu plusieurs gros livres, j’en voulais un vite lu. J’ai déjà lu Une rose pour
Emily et j’avais beaucoup aimé, donc il semblait parfait pour l’occasion.
Mon avis
La
plupart de ces nouvelles ne m’ont pas intéressée, je les ai lues parce que
fallait bien les lire, mais je m’en fichais un peu, les personnages ne m’ont
pas touché et les histoires n’arrivaient pas à me passionner. Cependant,
j’aimerai vous parler plus précisément de deux nouvelles : Venu de Nazareth et Coucher de soleil qui donne son nom au recueil. Etrangement elles
font toutes les deux 12 pages, et je pense que c’est la limite en dessous de
laquelle je ne me sens pas concerné par un récit. Je sais que le principe de la
nouvelle c’est de faire court, mais j’ai l’impression de ne pas pouvoir
ressentir d’émotions et d’attachement pour une histoire de moins de 12 pages.
Venu de Nazareth
raconte la rencontre entre un jeune vagabond et deux artistes. Le vagabond est
beau et il est libre. A travers lui on ressent ce que peut être la vraie
liberté de ne rien posséder et de ne rien devoir à personne. C’est évidemment
une position puisqu’on se doute bien que d’être clochard au début du XXème
siècle était terrible. Néanmoins, le texte de Faulkner a encore une résonnance
pour nous, puisqu’il parle de « simplicité volontaire » et quelque
part questionne nos habitudes de consommation (en tout cas les miennes).
Le
second récit aurait pu s’appeler De l’importance
de l’éducation, s’il avait été rédigé au XIXème. Je me suis
sentie happée et solidaire de ce pauvre homme. Son rêve, il ne l’a pas choisi,
on le lui a en quelque sorte imposé. Lui se démène pour le réaliser, mais il n’a
pas les outils intellectuels et culturels nécessaires pour ce faire. On ne peut
qu’assister impuissant à ce qui lui arrive, alors que moi j’aurai voulu le
prendre par la main.
Ce
sont en tout cas deux nouvelles assez poignantes. Le recueil est pour moi
inégal, mais je renouvellerai l’expérience de lire du Faulkner, et je penses relire Une rose pour Emily.
Ma note : 4/5
Ah je connais ! J'ai aussi lu un recueil de nouvelles, c'était de NABOKOV et chaque nouvelle n'était pas du même niveau...Résultat, on est assez embêtée...si il y avait seulement celles qu'on aime, ça aurait été un 10/10 (pour toi 5/5) mais si il n'y avait eu que les autres, surement en dessous de 5 ou de 3 (pour toi)...Résultat, on ne peut pas mettre le maximum mais si on met 5/10 ou 2,5/5, les gens vont penser qu'on a rien aimé ! ^^
RépondreSupprimerBref, contente quand même que certaines t'aient plu ^^ Je n'ai jamais lu FAULKNER, je vais aller voir le résumé d'Une rose pour Emily ;)
J'ai presque préféré une rose pour Emily, mais ça fait longtemps que je l'ai lu, donc peut-être que je l'idéalise un peu! Par contre il m'avait mise un peu mal à l'aise ça je m'en rappelle bien.
SupprimerC'est tout à fait ça pour la note, j'hésitais, parce que sans les deux nouvelles là, je n'aurai même pas garder le livre et du coup j'aurai mis un 2, mais il vaut quand même la peine selon moi, surtout pour le prix!