Les enquêtes extraordinaires de Newbury & Hobbes - George Mann

Tome I, Les revenants de Whitechapel

Les revenants de Whitechapel est le premier tome de la série des aventures des deux détectives, il y en a 6 en tout à ce jour, mais seule la première a été traduite en français aux éditions panini books. George Mann a aussi publié un certain nombre de texte en rapport avec la série Doctor Who.

Bienvenue dans un Londres étrange et merveilleux. Ses habitants, quotidiennement éblouis par un déluge d'inventions, inaugurent une ère technologique nouvelle. Les aéronefs traversent le ciel tandis que des automates mettent leurs engrenages au service d’avocats ou de policiers. Mais le vernis du progrès dissimule une face sombre, car cet univers voit aussi des policiers fantômes hanter les ruelles de Whitechapel. Sir Maurice Newbury, investigateur de la Couronne, œuvre donc sans répit à protéger l’Empire de ses ennemis. Le jour où un dirigeable s’écrase dans des circonstances suspectes, Sir Newbury et miss Veronica Hobbes, sa jeune assistante, sont amenés à enquêter tandis qu’une série d’effroyables meurtres met en échec les efforts de Scotland Yard. Ainsi débute, en une aventure qui ne ressemble à aucune autre, le premier volume des enquêtes extraordinaires de Newbury & Hobbes.

Pourquoi je l’ai emprunté ?

            Je ne lis jamais rien qui ne fait peur, mais j’ai décidé de faire une dérogation à cette règle pour Halloween. Le synposis nous promet un univers steampunk, des fantômes, des zombies et peut-être même des loups garous. Je trouve aussi que la couverture est magnifique, si les autres tomes étaient traduits en français je l'aurai probablement acheté plutôt que de l'emprunter.

Mon avis

J’ai lu ce roman pour me faire un peu peur, et bien il n’est pas effrayant du tout. L’atmosphère est lourde et sale, de nombreux éléments se mélangent puisque les deux enquêteurs travaillent en parallèle, sur un « fléau » qui tue les gens, sur une série de meurtres et sur un accident de dirigeable. Je pensais que le tout serait difficile à suivre, mais le déroulement est assez clair pour ne pas que je sois perdue en route.

Le rythme est très rapide et la lecture et assez facile. J’ai fini les presque 400 pages en deux soirées. L’auteur ne nous ensevelit pas sous des descriptions aussi interminables qu’inutiles. Quand il prend la peine de décrire des lieux, c’est toujours pour nous « montrer » cet univers victorien et industriel. L’atmosphère londonienne (comprenez le climat) est décrite de manière à devenir presque un opposant à part entière à notre duo de choc.

J’ai dû sauter quelques passages ou le personnage principal se bat, car je trouvais que les scènes trainaient un peu en longueur (des fois plus de 5 pages), car on sait de toute façon qu’en général le héros survit, mais qu’il est un peu blessé.

J’ai été aussi un peu dérangée par le fait qu’il n’y ait pas de répit, j’aurai souhaité à certains moments que Newbury et Hobbes s’accordent une après-midi de congé et qu’on nous présente un peu plus d’autres aspects de l’histoire. J’aurai voulu passer plus de temps avec la sœur de Veronica, ou même avec Jack Coultard, pour que je puisse respirer et que Newbury aussi ! A partir d’un certain point, la force et la résistance de Sir Maurice deviennent vraiment irréalistes et ça m’a gênée.

Je pense lire le second tome de la série, pour me faire une idée plus définitive. J’ai en tout cas passé un bon moment et j’ai bien aimé l’univers que nous proposait George Mann.

Ma note : 3,5/5