dimanche 26 avril 2015

Challenge Chacun son époque - Bilan




Et voilà, le challenge « Chacun son époque » est déjà fini ! Il s’est déroulé sur cinq mois et m’a fait découvrir ou redécouvrir 5 livres.

J’ai lu :



Bien sûr, Gatsby a été mon livre préféré des cinq. Je ne reviendrai pas sur l’enfer que la lecture de Bright Young Things a été, ma chronique l’avait déjà assez mis en avant, et rien que d’y repenser, ça m’agace de nouveau.

J’ai eu la chance de trouver la solution de l’énigme, malgré le fait d’avoir manqué l’indice numéro 4. Finalement, la petite main innocente qui a procédé au tirage au sort a bien fait les choses pour moi, puisque j’étais parmi les deux dauphines.

Magiciennedoz m’a donc envoyé un joli petit paquet rempli de surprises.


 Une très jolie collection de marques pages

Un marque page personnalisé, fait avec le logo du challenge; un petit sachet de thé que j'ai du m'empêcher d'ouvrir avant de prendre la photo; un livre, Requiem for a dream, qui m'intrigue beaucoup.

Magicienne, je te remercie beaucoup de ces petits cadeaux et de l'organisation de ce challenge qui m'a permis d'en apprendre plus sur cette période et de découvrir de nouveaux auteurs!


vendredi 24 avril 2015

Les lieux sombres – Gillian Flynn




Les lieux sombres est le deuxième roman de Gillian Flynn, il est publié aux éditions livre de poche en français. Le roman vient d’être adapté au cinéma sous le titre Dark places, qui est le titre de la version originale.

Libby Day a sept ans lorsque sa mère et ses deux sœurs sont assassinées dans leur ferme familiale. Rescapée par miracle, la petite fille désigne le meurtrier à la police, son frère Ben, âgé de 15 ans. Ce fait divers émeut tout le pays, et la jeune Libby devient un symbole de l'innocence bafouée. Vingt-cinq ans plus tard, alors que son frère est toujours derrière les barreaux, Libby, qui ne s'est jamais remise du drame, souffre de dépression chronique. Encouragée par une association d'un type très particulier, elle accepte pour la première fois de revisiter les lieux sombres de son passé. C'est là, dans un Middle West désolé, dévasté par la crise économique et sociale, qu'une vérité inimaginable commence à émerger. Et Libby n'aura pas d'autre choix pour se reconstruire, et peut-être enfin recommencer à vivre, que de faire toute la lumière sur l'affaire, quelles qu'en soient les conséquences.

Pourquoi je l’ai acheté?

J’ai vraiment adoré Les Apparences, je me suis donc acheté les deux romans de Gillian Flynn peu de temps après.

Mon avis

Euh, on ne peut pas dire que j’ai vraiment apprécié cette lecture. Il y a pour moi peu de points positifs et beaucoup de négatifs. Le récit est séparé en deux : une partie raconte la journée du meurtre, la seconde est la vie de Libby adulte.

            La première chose que je déplore, c’est la violence envers les animaux. C’est peut-être personnel, mais moi je n’ai pas envie de lire un bouquin où on tue des souris, où on sacrifie des vaches etc. Je lis pour me divertir, pas pour me traumatiser.
           
Je n’ai pas trop apprécié le déroulement heure par heure de la journée du meurtre, j’ai trouvé ça longuet. Ça m’arrive rarement, mais j’ai même sauté quelques passages parce que je voulais vraiment savoir. Et je n’ai pas été prise dans le thriller du tout. On nous promettait du cauchemar qui poursuit la nuit et des évènements à vous glacer le sang etc. J’ai rien ressenti de tout ça.

Et je ne spoile rien, mais la fin… il me faudrait un smiley faceplam sur le blog. Parce que je m’en serai tapée la tête contre un mur de cette fin. Déjà je l’ai senti venir, ce qui est plutôt décevant après la surprise que j’avais ressentie à la fin des Apparences, mais surtout à mon avis, moins réaliste et moins plausible tu meurs.

            Le gros point positif pour moi c’est le personnage de Libby que j’ai adoré. Du début à la fin elle reste la même petite fille paresseuse et effrayée. J’adore tous ses petits travers mais aussi sa fragilité et son espoir.       

            Je lirai quand même le troisième puisque je l’ai déjà acheté, mais j’ai pas vraiment apprécié celui-là.

Ma note : 2/5

dimanche 19 avril 2015

La fin du vandalisme – Tom Drury



Tom Drury est un écrivain contemporain américain. Il est l’auteur de 6 romans, dont La fin du vandalisme, publié en version originale en 1994 et en 2014 aux éditions Points pour la version poche française.

Dans le comté de Grouse, les chevaux marchent à reculons, un amant délaissé ravage la salle de bal au pied-de-biche, les tracteurs disparaissent sans explications, et les cœurs scintillent. Le shérif Dan est amoureux de la jolie Louise aux paupières qui font poink-poink. Au chaud dans leur caravane, ils s’aiment en écoutant tomber la neige. Car Grouse est de ces lieux où les flocons tintinnabulent…


Pourquoi je l’ai acheté?

Je l’ai reçu de la part des éditions Points, dans le cadre des partenariats organisé par Livraddict.

Mon avis

Ce livre m’a laissée perplexe. La quatrième de couverture m’avait fait imaginer un monde un peu magique ou irréel, alors qu’il n’en ait rien. J’ai eu beaucoup de peine à comprendre le début, parce que moi je cherchais les repères de son monde différent du nôtre. Alors qu’en fait pas du tout, c’est simplement le récit de la vie quotidienne des habitants du comté de Grouse.

            Le couple principal Dan et Louise m’a vraiment touchée, du début de leur histoire, à leurs problèmes. On est loin de la petite amourette de lycéen et on a envie que ça marche pour eux. J’ai beaucoup apprécié Tiny et Joan, pas dans le sens où je voudrai les avoir comme amis, simplement ils essaient de faire face du mieux qu’ils peuvent à leurs démons intérieurs. De façon générale, tous les personnages qu’on retrouve souvent sont « aimables », il n’y en a aucun pour qui on n’a pas un peu de tendresse à un certain moment.

            Il y a quelques épisodes que je n’ai pas compris. Je pense que le but de l’auteur était de dépeindre la vie de la ville en général, mais du coup il esquisse des situations ou des personnages qui n’amènent rien au récit selon moins, par exemple le vol des engins agricoles. Il est d’ailleurs très difficile pour moi de faire un résumé de cette histoire. Je pourrai vous parler de quelques moments clés, ou de développements qui prennent un peu plus de place dans le récit, mais il n’y a pas une unité d’action, ou un but/fin définie dès le début.

            La fin reste pour moi un mystère. J’aurai arrêté l’histoire à moment précis et significatif, alors que l’auteur continue un peu avec un évènement qui ne sert pas à grand-chose, sinon à faire décroitre l’intensité du moment. Du coup, la fin correspond bien à l’attention de l’écriture, mais j’aurai préféré quelque chose de plus « glorieux » comme fin.

Ce type de roman, ne racontant aucun évènement ou histoire en particulier a toujours été mon genre favori. Malgré ces quelques défauts, j’ai apprécié ma lecture et je pense lire un autre de ses romans.

Ma note : 3/5

mardi 14 avril 2015

Trois hommes dans un bateau, sans oublier le chien – Jerome K. Jerome


Qu'est-ce qu'on ne ferait pas pour des ananas en boite?

Jerome K. Jerome est un auteur britannique, qui n’est connu que pour un seul de ces romans, Trois hommes dans un bateau. Ce livre paru en 1889 est devenu un classique de la littérature britannique, la preuve, je l’ai même étudié à l’école !

Martyrs to hypochondria and general seediness, J. and his friends George and Harris decide that a jaunt up the Thames would suit them to a ‘T’. But when they set off, they can hardly predict the troubles that lie ahead with tow-ropes, unreliable weather forecasts and tins of pineapple chunks—not to mention the devastation left in the wake of J.’s small fox-terrier Montmorency.


Pourquoi je l’ai acheté?

Je l’ai sorti d’un carton où je l’avais mis il y a plus de dix ans après l’avoir lu en classe. Ça m’a fait sourire de voir des mots assez simples que je maitrise depuis longtemps traduit en français dans les marges.
Et la très gentille Cassie en à parlé sur son blog l’autre jour, ça m’a rappelé que je l’avais !

Mon avis

            Ne lisez pas ce livre en vous attendant à une histoire pleine de rebondissements, il n’y en a pas vraiment. Trois amis hypocondriaques et paresseux décident de faire un voyage sur la Tamise avec un bateau à rame. L’intérêt de ce livre n’est pas son scénario, mais la plume de Jerome K. Jerome, et surtout son sens de l’humour.

            Personnellement je suis assez bon public et je me marre pour un rien. Et là j’avais le sourire aux lèvres. Les personnages sont d’une mauvaise foi envers leurs propres défauts qui est déconcertante.  L’écriture est très intelligente et ils se trouvent que les sujets qui sont dénoncé dans ce livre sont toujours d’actualité : la paresse, l’hypocondrie et les voyages. Pour avoir pas mal voyagé moi-même cette partie m’a fait vraiment rigoler. Parce qu’au final, même si ça a été écrit il y a plus d’un siècle, le comportement de certains touristes est très proche de celui d’Harris et J. Et la partie dans laquelle le narrateur raconte qu’il souffre d’une maladie de foie depuis tout petit était hilarante.

            Je ne connais aucune autre œuvre de Jerome K. Jerome, mais si je tombe une fois sur un autre de ses livres, je risque bien de me l’acheter.
  
Ma note : 3,5/5

Et pour ceux qui ont la flemme de lire le livre, un film adapté du livre est disponible sur Youtube. J’en ai vu que la moitié pour le moment, mais ça m’a paru assez fidèle.