vendredi 17 juillet 2015

Mothership – Isla Neal & Martin Leicht







Mothership est le premier tome d’une trilogie d’Isla Neal. Les trois volumes ont été publié en anglais, un seul en français pour le moment.

Elvie Nara was doing just fine in the year 2074. She had a great best friend, a dad she adored, and bright future working on the Ares Project on Mars. But then she had to get involved with sweet, gorgeous, dumb-as-a-brick Cole--and now she’s pregnant.
Getting shipped off to the Hanover School for Expecting Teen Mothers was not how Elvie imagined spending her junior year, but she can go with the flow.

Pourquoi je l’ai acheté?

Je ne sais pas, un mélange du résumé et de la couverture. Ça avait l’air fun et original.

Mon avis

Bon alors… comment vous dire ça…Il n’y a absolument rien à sauver dans ce bouquin. Le résumé donnait envie et il n’est pas trompeur sur ce qu’il va se passer, mais ça s’arrête là.

L’histoire entre Elvie et son beau ténébreux… j’étais constamment en train de lever les yeux au ciel. Parce que non seulement Elvie n’arrête pas de se dire que Cole est bête comme ses pieds (et elle a pas tort), mais en plus ils ne s’adressent quasiment jamais la parole. Deux conversations seulement dans tout le bouquin ! Et ça lui suffit pour être amoureuse et pour tomber enceinte. Heureusement que l’auteure insiste lourdement sur le fait qu’il soit canon, ça change tout !!

De péripéties, c’est en veux-tu en voilà, pas du tout à bon escient. Enfin si, ça masque peut-être qu’il ne se passe rien d’autre de tout le récit. Il n’y a pas un seul moment de répit, les trucs les moins réalistes continuent de se produire les uns après les autres. En plus, l’auteure se fait un plaisir d’envoyer les ados enceintes à la mort, et je trouve ça un tout petit peu dérangeant. Qu’une meurt en chemin ça peut arriver, mais là c’est plus de l’ordre de la quinzaine et elles meurent toutes séparément, à diverses moments de l’histoire.

Cela fait maintenant quelques jours que j’ai commencé à écrire cette chronique, je voulais attendre de trouver quelque chose de positif dans ce bouquin, mais rien ne me vient à l’esprit ! Du coup je m’excuse auprès de ceux et celles qui auraient beaucoup aimé ce livre.

Ma note : 1/5

jeudi 9 juillet 2015

Washington Square – Henry James


 
Washington Square dans les années 1880

Henry James est un auteur américain, naturalisé anglais juste avant sa mort en 1916. Il a rédigé plus de 20 romans et plus d’une centaine de nouvelles. Washington Square est paru en 1880.

Pourquoi je l’ai acheté?

Henry James m’a séduite il y a quelques années lorsque j’ai lu De Grey, histoire romantique, je continue à découvrir son œuvre depuis lors. Washington Square est le cinquième roman que je lis de lui.

Mon avis

J’ai globalement beaucoup aimé le récit, mais il y a quelques points qui m’ont un peu fait tiquer et que j’aurai voulu différent. Une des questions cruciales du roman est de savoir si Morris est sincère ou pas, et la révélation intervient bien trop tôt à mon goût.

Et même si j’ai apprécié la semi cruauté de la fin j’aurai souhaité que l’auteur aille encore plus long. Je ne suis pas fan des happy ends, du coup j’aurai aimé plus d’audace dans ce final.

Au-delà de ça, j’ai aimé absolument tous les personnages. Henry James est un fantastique auteur, et même si ses histoires ne m’ont pas toujours convaincue, tous ses personnages sont toujours géniaux. Il a vraiment un don pour mettre en scène les défauts et les qualités de chacun et pour peindre leur caractère. Il n’y a pas de personnage principal dans ce roman, les 4 protagonistes sont sur un pied d’égalité. En plus Henry James utilise un narrateur omniscient, et qu’est-ce que c’est agréable de ne pas être focalisé sur les pensées d’une seule personne ! Tout le monde est différent et c’est très intéressant de voir la confrontation de leur point de vue sur une seule et même question.

J’ai beaucoup aimé le côté « documentaire historique » sur New York. Même si l’auteur n’écrit que 30 à 40 ans après les faits, il mentionne les changements dans l’architecture de la ville et dans la mentalité des New Yorkais. Washington Square était alors un des plus beaux quartiers de la ville et surtout la limite Nord de celle-ci. J’aime beaucoup tous les romans qui se déroulent à NYC au XIXème siècle et celui-là est vraiment sympa !

Je vais donc continuer à lire des romans de Henry James, Les Bostoniennes me tente bien. Je ne peux en tout cas que recommander les romans de l’auteur à tous les gens qui aiment la littérature du XIXème.

Ma note : 4/5