mercredi 2 novembre 2016

Retour sur le blog après une grosse absence !



Bonjour à tous et à toutes,

Il y a quelques mois (voire une année), j’ai lâchement abandonné le blog pour cause de changements de vie personnelle et professionnelle, mais surtout pour cause de flémingite aiguë. Le virus du blogging n’était qu’endormi, parce que voilà quelque temps que j’écris des revues pour les livres et BD que je lis, sans les poster. 


J’ai donc décidé de profiter de mes vacances pour revenir vous partager tout cela. Je suis très excitée parce que plein de bonnes choses se profilent au niveau lecture. Il y a bien sur Non fiction November, auquel j’ai hâte de participer, car depuis quelques temps j’apprécie beaucoup de lire autre chose que de la fiction. Il y a aussi le mois de décembre, pas la peine de se le cacher, j’ai déjà commencé à mettre certaines décos de Noël dans mon salon. Je pensais aussi prendre un moment prochainement pour vous parler de ma bibliothèque et de ma PAL qui ont subi de gros changements pendant cette absence.

Et finalement j’ai lu quelques livres qui m’ont marqué en bien, mais pas que ces derniers temps, que j’avais pris la peine de chroniquer à chaud, en pensant qu’un jour ça me servirait,  on dirait que j’avais raison.

J’ai hâte de rattraper mon retard sur vos blogs, c’est tellement chouette d’être inspirée par vos découvertes à toutes.

jeudi 25 février 2016

Le Demi-Monde – Rod Rees





Rod Rees est un écrivain anglais, connu pour sa saga du Demi-Monde. Le premier tome, Hiver, est paru en anglais en 2011 et en français au Livre de poche en 2013.


Pourquoi je l’ai acheté?
 
Je n’avais jamais lu de vraie uchronie, et c’est un genre qui me tentait particulièrement. Celle-là me semblait parfaite puisqu’elle mélangeait plusieurs personnages et courants historiques en une seule place.

Mon avis
 
Je suis partagée sur ma lecture, et j’ai l’impression que ça arrive souvent quand je lis de la YA. J’ai mis beaucoup de temps à rentrer dans la lecture, je ne m’intéressais pas aux personnages, qui ne me paraissait avoir aucun trait propre à me les faire aimer. Puis au fil des pages, les évènements se succédant je me suis retrouvée plongée dans mon bouquin, à ne plus vouloir le poser.

J’ai trouvé assez dommage le choix de l’auteur de ne pas appeler un chat un chat. Il prend des personnages historiques reconnaissables, mais refuse de nommer l’idéologie ou les religions qu’ils représentent par leur nom. Point de nazisme et de juifs, pas de polonais ni de noirs, mais par contre Heydrich, Trotski et Beria. Les enjeux sont les mêmes, mais nommé différemment. Et j’ai eu clairement l’impression que ce n’était que pour les sujets qui pouvaient fâcher que l’auteur n’assume pas son histoire. Parce qu’à côté de cela, on trouve des français, des italiens et des asiatiques. 

           Le roman est clairement dominé par les femmes, puisque les trois personnages centraux, Ella, Trixie et Norma sont toutes trois des fortes têtes. J’aime beaucoup le personnage de Trixiebell, qui se découvre une passion pour la guerre et la révolution avant de sombrer dans une violence systématique. J’aurai préférée qu’elle reste une cheffe de guerre excellente et dédiée à sa cause, mais je trouve intéressant de voir comment la violence mène à la violence.

           Les raisons de la création du Demi-monde et sa réalisation sont fascinantes. Je ne suis pas une très grande fan des jeux-vidéos, mais j’ai quand même des petites périodes ou je passe beaucoup plus de temps que ce que je ne devrai sur certains jeux. J’ai trouvé la réflexion derrière ce monde qui serait parfait pour une guerre asymétrique particulièrement intelligente. Par contre la petite erreur de programmation que je trouvais plutôt bonne au début, m’a vite déçue par la manière dont les personnages l’exploitaient.

Je continuerai à lire cette série, mais j’aurai souhaité que ma bibliothèque l’ait plutôt que de devoir l’acheter.


Ma note : 3/5



samedi 15 août 2015

Long weekend – Joyce Maynard



Joyce Maynard est surtout connue pour ses récits autobiographiques, qu’elle a rédigés dans les années 70, témoignages directs de la vie un peu folle dans années 60. Elle a aussi écrit et publié quelques romans. Labor Day est paru en 2009 aux Etats-Unis et en 2010 en France, sous le titre Long week-end.



Une chaleur caniculaire règne sur la côte Est en ce début de week-end du Labor Day. À treize ans, Henry vit avec sa mère, aimerait améliorer son base-ball et commence à être obsédé par les filles. Rien que de très ordinaire en somme, sauf que sa mère, elle, ne l'est pas. Encore jeune et jolie, Adele vit pratiquement recluse depuis son divorce. La rentrée des classes qui approche la contraint à conduire son fils au centre commercial. Planté devant le présentoir des magazines où il essaye de feuilleter "Playboy", Henry se heurte à Frank, ou plutôt Frank s'impose à Henry. Taulard en cavale, Frank leur demande discrètement de le conduire chez eux ! Commence alors pour tous les trois un week-end hors du temps qui bouleversera leur vie à jamais..

Pourquoi je l’ai acheté?

            J’avais moyennement aimé Baby Love, que je n’ai pas chroniqué, mais je voulais redonner une chance à cette auteure.

Mon avis

            Comme j’ai bien fait de persévérer ! Ce livre est une merveille. Je ne trouve absolument rien à lui reprocher. Les personnages sont très touchants. Adele, la mère, ne sort plus de chez elle pour une raison que l’on découvre vers le milieu du roman. Elle vit donc entourée de souvenirs de sa vie passée et de boites de conserve. Elle n’a personne à qui se confier, à part son fils. Elle le fait grandir trop vite en lui parlant comme à un adulte, mais elle a un cœur d’or. Quant à Frank… c’est l’homme idéal ! En lisant j’avais envie qu’il m’invite à souper et qu’il fasse la cuisine (et une tarte aux pêches !). En tout cas, j’avais rarement autant apprécié un personnage masculin.
           
            Henry, le fils d’Adele, et le narrateur, n’est qu’un jeune adolescent qui découvre la sexualité et l’amour. Habitant seul avec sa mère, il est à la fois très informé et très perdu. Il passe par tellement d’émotions, par rapport à sa mère, à Frank, à leur relation et à sa nouvelle amie Eleanor, qu’il ne sait plus trop ou il en est, mais il garde en tête qu’il y a une manière décente de se conduire et de traiter les gens. Je l’ai beaucoup aimé, même si j’ai jamais été un ado de 13 ans vivant avec des parents divorcés, j’avais envie que tout se termine bien pour lui !

Ces heures de chaleur et de tensions sont vraiment prenantes. Le suspense est assez intenable, on veut savoir comment l’histoire va se finir. Cette atmosphère est exacerbée par le fait que les protagonistes ne peuvent pas sortir, par leur attirance sexuelle et par la chaleur torride. Le style de Joyce Maynard y est pour beaucoup, elle a un talent incroyable, et son écriture est prenante. On ressent tout cela sans effort d’imagination, on vit dans cette maison avec les trois personnages principaux. Je pouvais sentir la chaleur, la langueur de ce dernier weekend d’été, les enfants qui jouent dans les piscines et les rues désertées. De plus, son style est d’une élégance et d’une simplicité admirable.

J’ai beaucoup aimé la fin, moi qui suis toujours très difficile sur les fins, celle-ci me convient parfaitement.

            Au vu de ce que je me souviens, à part un énorme coup de cœur, c’est aussi mon livre préféré de l’année, et de très loin. Je vais assurément le relire prochainement, maintenant que je connais la fin, je pourrai encore plus savourer ma lecture.

            Une chronique du blog mes petitsbonheurs m’a appris qu’il y avait un film, je le regarderai très prochainement l’été prochain quand il fera chaud à nouveau !

Ma note : 5/5

vendredi 17 juillet 2015

Mothership – Isla Neal & Martin Leicht







Mothership est le premier tome d’une trilogie d’Isla Neal. Les trois volumes ont été publié en anglais, un seul en français pour le moment.

Elvie Nara was doing just fine in the year 2074. She had a great best friend, a dad she adored, and bright future working on the Ares Project on Mars. But then she had to get involved with sweet, gorgeous, dumb-as-a-brick Cole--and now she’s pregnant.
Getting shipped off to the Hanover School for Expecting Teen Mothers was not how Elvie imagined spending her junior year, but she can go with the flow.

Pourquoi je l’ai acheté?

Je ne sais pas, un mélange du résumé et de la couverture. Ça avait l’air fun et original.

Mon avis

Bon alors… comment vous dire ça…Il n’y a absolument rien à sauver dans ce bouquin. Le résumé donnait envie et il n’est pas trompeur sur ce qu’il va se passer, mais ça s’arrête là.

L’histoire entre Elvie et son beau ténébreux… j’étais constamment en train de lever les yeux au ciel. Parce que non seulement Elvie n’arrête pas de se dire que Cole est bête comme ses pieds (et elle a pas tort), mais en plus ils ne s’adressent quasiment jamais la parole. Deux conversations seulement dans tout le bouquin ! Et ça lui suffit pour être amoureuse et pour tomber enceinte. Heureusement que l’auteure insiste lourdement sur le fait qu’il soit canon, ça change tout !!

De péripéties, c’est en veux-tu en voilà, pas du tout à bon escient. Enfin si, ça masque peut-être qu’il ne se passe rien d’autre de tout le récit. Il n’y a pas un seul moment de répit, les trucs les moins réalistes continuent de se produire les uns après les autres. En plus, l’auteure se fait un plaisir d’envoyer les ados enceintes à la mort, et je trouve ça un tout petit peu dérangeant. Qu’une meurt en chemin ça peut arriver, mais là c’est plus de l’ordre de la quinzaine et elles meurent toutes séparément, à diverses moments de l’histoire.

Cela fait maintenant quelques jours que j’ai commencé à écrire cette chronique, je voulais attendre de trouver quelque chose de positif dans ce bouquin, mais rien ne me vient à l’esprit ! Du coup je m’excuse auprès de ceux et celles qui auraient beaucoup aimé ce livre.

Ma note : 1/5