mardi 31 mars 2015

Gatsby le Magnifique – F. S. Fitzgerald



Maison dans les Hamptons

Gatsby le Magnifique est le troisième roman de Fitzgerald, publié pour la première fois en 1925. C’est aujourd’hui le plus connu de ses romans, mais il n’a guère eu de succès lors de sa sortie.

Dans le Long Island des années vingt, la fête est bruyante et la boisson abondante. Surtout chez Jay Gatsby. Aventurier au passé obscur, artiste remarquable par sa capacité à se créer un personnage de toute pièce, Gatsby, figure solaire par son rayonnement, lunaire par le mystère qu'il génère, est réputé pour les soirées qu'il donne dans sa somptueuse propriété. L'opulence, de même que la superficialité des conversations et des relations humaines, semblent ne pas y avoir de limites. C'est pourquoi l'illusion ne peut être qu'éphémère.

Pourquoi je l’ai acheté?


Je voulais absolument le lire avant sa sortie au cinéma. J’avais beaucoup aimé et j’ai décidé de le relire dans le cadre du challenge de Magiciennedoz.


Mon avis

            J’aime tout dans ce roman, l’histoire, les personnages, l’ambiance du roman et le style de l’auteur.

            Pour celles et ceux qui ne l’ont pas lu, je ne vais pas raconter l’histoire, parce que je ne la connaissais pas en commençant et j’ai été très surprise. Le narrateur n’est pas un personnage principal, même s’il joue un grand rôle dans le développement de l’action. J’ai beaucoup apprécié cette décision. Je suis certaine que si l’histoire avait été racontée par un des deux personnages centraux je n’aurai pas aimé.

            Il est rare que je dise ça, mais tous les personnages ont une utilité dans ce roman, il y n’en a aucun qui sert à remplir un vide. Il n’y a pas de réflexions ou de digressions qui ne servent à rien. Je les ai tous aimé, ou en tout cas tous compris. Il y en a des plus éclatants que d’autres évidemment, mais ils essayent tous d’être heureux à leur manière (même si ce n’est pas le sujet du roman).

            L’atmosphère du livre est tellement extraordinaire qu’on aurait envie d’y être. On ressent toute l’excitation de la jeunesse et de l’été dans les années folles, la tension entre tous ses personnages. Dès le début on semble être au bord d’un précipice qu’on ne peut pas discerner. Les descriptions sont géniales (le panneau du docteur en ophtalmologie est quelque chose qui me restera en mémoire très longtemps) et on est happé par cet étalage de luxe inouï qui ne repose sur absolument aucun sens des réalités.

            Je voudrai pouvoir parler de ce roman pendant des heures, mais je vais résumer ma pensée en deux mots : Lisez-le ! Je pense que je continuerai à lire d’autres romans de Fitzgerald, même si celui-là restera toujours mon préféré. D’ailleurs, une troisième lecture n’est pas à exclure d’ici une année ou deux.

Ma note : 5/5

Lu dans le cadre du challenge Chacun son époque

vendredi 13 mars 2015

Les terribles et merveilleuses raisons pour lesquelles je cours de longues distances – The Oatmeal



                                         
 Matthew Inman, plus connu sous le nom de The Oatmeal, est un illustrateur et auteur de B. D. Sur son site internet on trouve de nombreux petits dessins, des quizz, des pensées, des explications…



Ce livre ne parle pas seulement de running. C’est un livre qui parle de cupcakes. C’est un livre qui parle de souffrance.
C’est un livre qui parle de gloutonnerie, d’orgueil, de bonheur, d’orages électriques et de Godzilla
C’est un livre qui parle de des terribles et merveilleuses raison pour lesquels on se lève chaque jour pour soumettre son corps à l’épreuve de la pluie, du soleil, du paradis, de l’enfer.

Pourquoi je l’ai emprunté?

En lisant le résumé je savais qu’il faudrait que je plonge dans ce livre. J’ai dû attendre une visite suivante pour le prendre. 


Mon avis

J’ai adoré cette lecture. Je n’arrive même pas à lui trouver un point négatif pour balancer un peu toutes les choses super positives que je vais souligner.

Avant de commencer je tiens à préciser que je ne suis pas une grande sportive et que je ne pense pas participer à un marathon. Ceci étant posé, le livre de Matthew Inman c’est bien plus qu’un livre sur la souffrance physique que l’on ressent lorsqu’on court.

Il aborde les thèmes de la relation à la nourriture, des relations qu’on entretient avec soi-même, des raisons qui nous pousse à simplement faire du sport ou à se dépasser. Et on a même l’occasion d’apprendre quelques trucs sur le Japon (si le truc sur les frelons n’est pas vrai, ne me le dites pas je préfère croire que c’est la vérité !)

Après une partie sur pourquoi courir des longues distances, l’auteur dérive un peu et en quelques pages nous montre tous les mécanismes qui se mettent en action lorsque l’on parle de sport et de nourriture.  Finalement le livre se termine sur quelques conseils. Vous saviez qu’il vaut mieux éviter d’écouter de la musique pendant qu’on court ?

Les dessins accompagnent super bien les différentes parties du bouquin, et toutes les illustrations sur les démons intérieures m’ont fait sourire. Ce n’est pas ce qu’on peut appeler du grand art, tout est assez simpliste. Mais au final ça n’a pas d’importance, car les illustrations sont au service du texte. Les deux ont un ton léger et rigolo, mais les vrais problèmes sont posés et de manière assez intelligente.

En gros je l’ai tellement apprécié que j’hésite à me l’acheter maintenant.
Je m'édite parce que je viens de voir le prix du livre, finalement je vais pas l'acheter!

Ma note  5/5

mardi 10 mars 2015

Ida, Tome I, Grandeur et humiliation – Chloé Cruchaudet




Chloé Cruchaudet est l’auteur de plusieurs bandes dessinées, dont Mauvais Genre. Le tome 1 de la série Ida est paru de la série Ida est parue en 2009 aux Editions Delcourt.

1887. Ida, une vieille fille trentenaire, hypocondriaque et autoritaire, se découvre une passion pour les voyages en quittant inopinément sa Suisse natale. Ainsi, elle se rend à Tanger et fait la rencontre de Fortunée, une Occidentale délurée. Engoncées dans leurs robes à crinoline, les deux femmes sillonnent l'Afrique, le long de la piste Dakar/Niger, et vivent des aventures hautes en émotions.

Pourquoi je l’ai emprunté?

Le synopsis m’intéressait vraiment, et le dessin de la couverture est magnifique.

Mon avis

            Même si j’ai beaucoup aimé les dix premières pages qui traitent du départ d’Ida pour le Sud de la France puis pour l’Espagne et l’Afrique, je n’ai pas tellement apprécié la suite de l’histoire.
           
            J’avais envie d’une héroïne forte et qui soit intéressée par autre chose que ce qui peut s’acheter en Afrique. Je voulais voir une Livingstone au féminin, mais au final à part lister les choses qui valent la peine de ramener de voyage en Afrique, elle était assez limitée. En plus je ne comprends pas vraiment le concept, puisqu’elle voyage dans des régions reculées que personnes ne peut visiter, a quoi peut donc servir cette « ambition » ?

            Et je dois dire qu’en arrivant vers la fin de la B.D. je suis tombée de haut. Elle n’avait déjà rien de flamboyant, mais tout d’un coup on arrive dans un humour pipi/caca qui doit faire rire les enfants de 10 ans. Je sais que faire rire n’est pas une chose aisée, mais je ne comprends pas comment on peut trouver ce genre de scène dans une B. D. ou dans un texte destiné aux adultes.

            Les dessins et les couleurs sont beaux, mais pas suffisant pour rattraper l’histoire à mon avis. J’avais emprunté les 3 tomes en même temps à la bibliothèque, mais je ne vais pas lire les deux suivants.

 Ma note : 2.5/5

Je vous laisse sur les premières planches, qui m’ont vraiment séduites.

© Editions Delcourt, Cruchaudet, 2009, p.3

© Editions Delcourt, Cruchaudet, 2009, p.4


© Editions Delcourt, Cruchaudet, 2009, p.5

© Editions Delcourt, Cruchaudet, 2009, p.6