lundi 12 janvier 2015

Je hais les acteurs – Ben Hecht




Ben Hecht a collaboré à l’écriture de très nombreux films hollywoodiens tels que Autant en emporte le vent, Gilda, Vacances Romaines…Il a publié I hate actors ! en 1944 alors qu’il était déjà en « pleine gloire » hollywoodienne.

À la faveur d'une intrigue policière supérieurement construite et digne d'un Ellery Queen, Ben Hecht trace de la Mecque du cinéma aux derniers temps de sa splendeur, un portrait hilarant et néanmoins plein de vérité. Comme un père lucide à l'égard de son fils prodigue et gâté, il en dénonce et en moque les travers, mais ne peut se retenir d'avoir une affection amusée pour ce royaume du faux-semblant, de l'incongru et de l'absurde.
Je hais les acteurs n'est pas un roman à clé, mais quel est le producteur d'Hollywood de naguère qui ne ressemble pas un peu à Jérôme B. Cobb, le génie surmené, maître des destinées des Studios Empire ? Quel est l'agent qui, semblable à Orlando Higgens, n'en vient pas parfois à détester ses clients les acteurs ? À l'instar du mystérieux assassin de Je hais les acteurs, Ben Hecht a pu rêver - quoique par des moyens moins radicaux - de faire du cinéma quelque chose que ne régissent pas seulement la folie, l'incompétence et le box-office... Dans la Babylone du rêve et des fantasmes, son palmarès montre qu'il a réussi dans sa noble tâche et ce roman, dans son exubérance, n'en sonne pas moins comme une sorte de manifeste.


Pourquoi je l’ai emprunté?

Le résumé me plaisait, et le fait qu’un scénariste écrive un livre m’intriguait. En tout cas ce n’est pas à cause de la couverture, parce qu’elle n’est vraiment pas attirante.

Mon avis

C’était un petit livre sympa. Le narrateur est un scénariste qui travaille pour Hollywood, mais qui n’en dépend pas. Il a donc un œil extérieur sur toute la folie cinématographie/meurtrière.

Les personnages sont haut en couleurs, c’est le moins que l’on puisse dire. L’agent qui embobine ses clients, les acteurs et actrices qui font des crises de nerfs à tous les coins de chapitres, le journaliste qui fouine partout en se déguisant pour passer inaperçu, le chef des studios les plus puissants de l’époque qui croit qu’il est visé et pas mal d’autres personnages qu’on croirait sorti d’un film !

Les quelques meurtres font avancer l’intrigue assez vite, les nombreuses arrestations permettent d’éliminer les suspects et les diners mondains sont l’occasion d’en apprendre plus sur chaque protagoniste.

La fin est moyenne, personnellement je n’avais pas trouvé le coupable, mais je ne suis pas non plus sentie investie de la mission d’enquêtrice. Je me suis tranquillement laissé porter jusqu’au coupable et ça me convenait parfaitement.

Ce livre est tombé à pic après que j’ai momentanément mis de côté deux autres livres qui me donnaient des envies de meurtres. Il est agréable à lire même s’il ne casse pas trois pattes à un canard.


Ma note : 3,5/5

2 commentaires:

  1. Je ne connaissais ni le livre ni l'auteur.
    Ma foi il a l'air sympa dommage que la fin ne soit pas à la hauteur (surtout pour un policier)

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    1. Je connaissais pas non plus, il était mis en avant à la bibliothèque donc je me suis arrêtée pour lire le résumé. J'aime bien prendre des trucs que je connais pas, surtout quand je dois pas les payer!

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