The All-Girl’s filling station's last reunion – Fannie Flagg

Auteure du célèbre et très aimé Beignets de tomates vertes, Fannie Flagg a publié plusieurs autres romans dont The All-Girl’s filling station, paru en 2013 en version originale. Un traduction française est prévue en 2015 aux éditions du Cherche-Midi.

With all the men off to war, Fritzi and her sisters must learn men's work, from fixing flats to driving the tow truck. Wearing smart little caps, short skirts and roller skates, they fly round the forecourt of The All-Girl Filling Station. But it's wartime, and the sisters' peace won't last long.

In Clear Point, Alabama, the only war Mrs Sookie Earl knows about is the one she's waging against the Blue Jays in her garden. But then one day a package arrives. Its contents knock Sookie sideways.

Feeling like a stranger in her own life, Sookie's search for answers takes her back to the 1940s and four irrepressible sisters whose wartime adventures force them to reimagine who they are, and what they are capable of.

Pourquoi je l’ai emprunté ?

Fannie Flagg ! Après avoir lu Beignets de tomates vertes que j’ai adoré, je voulais absolument lire d’autres romans de cette auteure.

Mon avis

J’ai rarement été aussi déçue par un livre. Et je suis triste de le dire parce qu’après mon énorme coup de cœur je pensais que Fannie Flagg allait devenir mon auteure favorite. Je suis contente de ne pas l’avoir acheté, j’aurai gaspillé de l’argent pour rien.

Comment on peut transformer l’histoire passionnante de 4 sœurs qui a dirigés une station-service et qui ont été les premières femmes pilotes de l’armée des Etats-Unis en un bouquin qui vous donne envie de le jeter par la fenêtre ? Je ne pensais pas que ce serait possible, parce que le sujet est génial.

En fait Flagg reprend ici le système de 2 narratrices dans deux époques différentes, qu’elle avait utilisé pour Beignets de tomates vertes. Le système n’est pas tout à fait le même, mais il ressemble beaucoup.

Et le personnage de Sookie, qui est la femme de notre époque, m’a donné envie de la gifler, au mieux. J’ai du lever les yeux au ciel au moins toutes les 4 lignes tellement elle sortait des énormités. C’est un personnage immature, capricieux, impoli alors que dans sa tête elle se croit super gentille. Je n’en pouvais plus de lire son histoire j’avais presque envie qu’elle ait un accident de voiture mortel pour qu’on puisse s’intéresser aux quatre sœurs.

Entre les pages 250 et 300 on a l’impression que ça va mieux, que l’histoire est enfin plus intéressante. Mais là encore l’auteure rajoute tout un tas de détails ridicules qui viennent gâcher l’ensemble parce qu’on ne comprend pas ce qu’ils viennent faire là. Est-ce qu’elle avait un nombre de pages à remplir ? Si elle voulait vraiment ajouter ces petites touches, pourquoi ne les a-t-elle pas plus intégrer à l’histoire ? Parce que là tout tombe comme un cheveu sur la soupe.

Par contre toutes les parties sur Fritzi et ses sœurs étaient un vrai bonheur à lire et j’ai appris beaucoup sur le sujet. Les quatre sœurs sont parfaitement dépeintes, leur jeunesse insouciante, la vie à la station-service, les premiers shows de Fritzi, tout est passionnants. L’arrivée de la guerre et le départ des hommes les forcent à faire quelque chose et quand l’essence devient tellement rationnée que la station doit fermer, Fritzi est la première à s’enrôler dans « l’armée ». Et là commence les problèmes, car les hommes ne supportent pas de voir des femmes piloter des avions. La formation à la caserne est très dure, mais les relations entre les femmes sont assez bonnes pour les aider à surmonter cela. Ensuite leur vie de pilote leur permet de vivre leur rêve… jusqu’à la démobilisation.

Si j’avais su je n’aurai lu que les parties de 1940 et j’aurai complètement laissé de côté tout le reste. J’aurai lu un des meilleurs livres de ma vie. Mais ce n’est pas le cas, il y a toute l’autre partie qui est vraiment insupportable. Je n’abandonne pas l’idée de lire d’autres romans de Fannie Flagg par contre !

Ma note : 2.5/5

Lu dans le cadre du Challenge ABC