Le Kid de l’Oklahoma
est une adaptation du roman The Hot Kid
de Leonard Elmore, par Olivier Berlion. Elle est parue en 2010 chez Casterman.
Au carrefour des années 20 et 30,
dans l'Etat pétrolier de l'Oklahoma, pauvre mais alors en plein essor
économique, Le Kid de l'Oklahoma retrace l'affrontement épique qui va opposer
des années durant un Marshall des États-Unis, Carl Webster, à son ennemi juré
Jack Belmont, un fils de magnat du pétrole devenu braqueur de banques, bientôt
désigné comme l'Ennemi public n°1.
Leur histoire âpre et tragique est
racontée du point de vue du journaliste, Tony Antonelli, qui retrace
minutieusement toutes les étapes de leur face à face pour le compte de son
journal, The True Detective.
Une confrontation légendaire menée
comme une course poursuite, avec en toile de fond, de Lindbergh à Henry Ford en
passant par Dillinger ou Bonnie & Clyde, bon nombre des grands mythes de
l'Amérique moderne.
Je
m’ouvre de plus en plus à la lecture de bande dessinée, car c’est un format qui
se prête bien à la lecture le temps d’un sandwich. C’est aussi ce titre qui m’a
décidé à participé au challenge 50 états, 50 billets.
Mon avis
J’ai
passé un bon moment en lisant Le Kid de l’Oklahoma.
J’ai beaucoup aimé la mise en scène entre les deux journalistes qui déroulent l’histoire
de Carl.
Tous les personnages apportent quelque chose
au récit. Carl Webster, le jeune garçon naïf qui tire de manière très précise
devient un marshall puissant. J’adore sa « catch phrase ».
Louly
est exceptionnelle aussi, jeune fille qui rêve de sortir avec un grand bandit,
elle finit par se retrouver dans l’autre camp. Toutes ses interventions sont
géniales et c’est très sympa de voir une femme comme elle dans un western.
Jack
Belmont est la pire des canailles, ses débuts dans le crime m’ont vraiment fait
sourire, il n’y a pas de petits profits. Plus le temps passe, plus il devient
violent et méchant, pour en faire le parfait ennemi n°1 des Etats-Unis.
Les
dessins sont très bons et il n’y a pas trop de violence ni de combats
interminables. Il y a deux passages que j’ai dû reprendre, car je ne comprenais
plus qui étaient les personnages. En général j’apprécie qu’ils gardent tout le
temps les mêmes habits, comme repère visuel, mais ici ca ne m’a pas gênée plus
que tant.
Et
la fin… une des meilleures fin qui m’ait été donnée de lire. Je me suis dit ce
n’est pas possible, ça ne va pas se
passer comme ça, ben si. Merci monsieur Elmore de créer des fins originales et
satisfaisantes !
Ma note :
4/5
Et
c’est donc ma première lecture dans le cadre du challenge 50 billets, 50 états.
J'aime bien cette collection ! J'avais lu l'adaptaton de Shutter Island qui était super ;)
RépondreSupprimerAh alors si la fin est si excellente que ça je retiens ! Merci pour la découverte ;)
Je peux que t'encourager à le lire! Ça reste encore ma meilleure lecture de l'année (même si on est que le 13 janvier, mais quand même!)
SupprimerJe savais pas que y avait d'autres adaptations dans la collection, faudra que je regarde. Merci de l'info!
Il a fallu beaucoup de temps (désolée !) , mais ton lien est ajouté au challenge (qui dure jusqu'à juillet, je ne sais pas si tu le sais ... )
RépondreSupprimerJ'aurai pas fait les 50 états, mais au moins j'aurai participé!
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