lundi 8 décembre 2014

Mademoiselle de Scudéry – ETA Hoffmann






Rédigé et publié en 1818 dans un almanach littéraire, Mademoiselle de Scudéry a été ensuite republié à l’envi durant deux siècles (presque deux siècles), car il a connu un succès immédiat.

Paris, fut en 1680, le théâtre d'assassinats en série qui frappèrent de stupeur la Ville et la Cour. Les cadavres que l'on relevait au matin dans les rues portaient, comme une signature du diable, le même coup de poignard au cœur dont l'infaillible précision stupéfiait les médecins. Les victimes, souvent fastueuses et titrées, étaient frappées au moment d'accomplir leurs plus intimes démarches. Chaque nouveau meurtre révélait un secret d'amour. C'est alors que Madeleine de Scudéry, qui explorait encore la Carte du Tendre, à l'âge où l'on ne devrait plus songer qu'à son salut, fit merveille dans le combat sans merci que la Police du Roi avait engagé contre le Prince des Démons ou l'un de ses suppôts.

Pourquoi je l’ai acheté ?

J’aime beaucoup la plume d’Hoffmann, mais j’avais lu que des romans fantastiques, celui-là est censé être un roman policier et il est tiré d’un fait divers.

Mon avis

J’ai passé un bon moment en lisant ce livre, mais il n’avait absolument rien de policier. C’était plutôt la résolution d’un mystère parce que tous les personnages racontent les choses les uns après les autres, si vous voyez la distinction.

La première partie s’ouvre sur un récapitulatif historique qui dure bien une trentaine de pages, sur l’affaire des poisons. J’ai beaucoup apprécié, car je n’y connaissais rien, mais je me suis demandé si j’avais mal compris le résumé de l’histoire. Toute cette partie n’a un lien que très très très éloigné avec l’enquête en tant que tel.

Ensuite on entre de plein pied dans l’histoire de vol et d’assassinat. Et là, on se fait spoiler le coupable dès le début. Mais on se fait spoiler le coupable par l’éditeur. Comment c’est possible qu’en note de bas de page on indique ce qu’il va se passer ??? Du coup j’ai été un peu dégoutée, parce que même si le roman est court et qu’il n’y a pas beaucoup d’enjeu, on ne spoile pas la fin d’un roman, non monsieur (ou madame) !!

Après cela j’ai continué à le lire, quand même, et tout se passe très vite. Les personnages sont très bien dépeint, le mystère est très (si on ne connait pas la fin) et on a envie de savoir si l’accusé est coupable ou non. En même temps la réalité historique amène beaucoup d’intensité au déroulement du récit, puisque c’est des personnages célèbres qui font avancer l’histoire. Madame de Maintenon et le roi, Mademoiselle de Scudéry et le chef de la chambre ardente La Reynie.

Au final j’ai beaucoup apprécié ma lecture, que j’ai lu d’une traite, même si ce n’est pas vraiment ce à quoi je m’attendais. Et si vous n’avez jamais rien lu d’Ernst Theodor Amadeus Hoffmann je vous encourage à le faire, les deux petites nouvelles publiées chez folio 2 euros sont vraiment très bonnes.

Ma note : 4/5

2 commentaires:

  1. Je ne connaissais pas du tout ! Je note et essaierai de ne pas lire la note en bas de la page ;)

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    1. C'était un petit roman sympa, j'ai adoré la partie historique et je continuerai à lire des romans d'Hoffmann

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