The Supremes at Earl's All-You-Can-Eat est le premier livre d’Edward
Moore, qui avant de se lancer dans l’écriture était violoncelliste. Il est paru
en 2013 aux éditions Hodder & Soughton et en 2014 aux éditions Actes Sud en
français.
Elles
se sont rencontrées à la fin des années 1960 et ne se sont plus quittées depuis
: tout le monde les appelle “les Suprêmes”, en référence au célèbre groupe de
chanteuses des seventies. Complices dans le bonheur comme dans l’adversité, ces
trois irrésistibles quinquas afro-américaines aussi puissantes que fragiles
ont, depuis leur adolescence, fait de l’un des restaurants de leur petite ville
de l’Indiana longtemps marquée par la ségrégation leur quartier général où,
tous les dimanches, entre commérages et confidences, rire et larmes, elles se
gavent de nourritures diététiquement incorrectes tout en élaborant leurs
stratégies de survie.
Née dans un sycomore, l’intrépide Odette, qui mène son monde à la baguette, converse secrètement avec les fantômes et soigne son cancer à la marijuana sur les conseils avisés de sa défunte mère, tandis que la sage Clarice endure les frasques de son très volage époux pour gagner sa part de ciel. Toutes deux ont pris sous leur aile Barbara Jean, éternelle bombe sexuelle que l’existence n’a cessé de meurtrir. D’épreuves en épreuves, l’indissoluble trio a subsisté contre vents et marées dans une Amérique successivement modelée par les ravages de la ségrégation raciale, l’insouciance des années hippies, la difficile mise en route de “l’ascenseur social”, l’embourgeoisement, sous la houlette des promoteurs immobiliers, des quartiers naguère réservés aux Noirs et les nouveaux catéchismes de la modernité mondialisée.
Née dans un sycomore, l’intrépide Odette, qui mène son monde à la baguette, converse secrètement avec les fantômes et soigne son cancer à la marijuana sur les conseils avisés de sa défunte mère, tandis que la sage Clarice endure les frasques de son très volage époux pour gagner sa part de ciel. Toutes deux ont pris sous leur aile Barbara Jean, éternelle bombe sexuelle que l’existence n’a cessé de meurtrir. D’épreuves en épreuves, l’indissoluble trio a subsisté contre vents et marées dans une Amérique successivement modelée par les ravages de la ségrégation raciale, l’insouciance des années hippies, la difficile mise en route de “l’ascenseur social”, l’embourgeoisement, sous la houlette des promoteurs immobiliers, des quartiers naguère réservés aux Noirs et les nouveaux catéchismes de la modernité mondialisée.
Pourquoi je l’ai emprunté ?
Le résumé m’a donné super envie, je sentais que c’était
un livre fait pour moi.
Mon avis
C’est
un livre extraordinaire. Tout y est parfait. C’est même difficile d’écrire un
avis dessus, car à mon sens il n’y a rien qui ne soit pas parfait.
Les
personnages sont tous très attachants et en même temps super réels. Je ne peux
pas dire qui a été mon personnage préféré, car même si la plupart du récit est
raconté par Odette, ils sont tous super unique et Edward Moore a consacré
beaucoup de temps à chacun pour qu’ils soient tous très individualisés (et
pourtant il y a plus autour d’une vingtaine de personnages). Celui que j’ai le
moins aimé c’est Richmond, évidemment !
Les
sujets graves qui y sont traités, le sont tous fait avec délicatesse et pudeur.
Je déteste les livres qui traitent du cancer d’habitude, à cause de la débauche
de bons sentiments et de psychodrames qu’on nous sert à chaque pages, comme si
le sujet se prêtait à un type de traitement et à aucun autre (c’est d’ailleurs
pour ça que je ne compte pas lire l’été des secondes chances de M. Matson). Ici
la ségrégation, l’alcoolisme, le meurtre et la maladie sont traité avec une
touche d’espoir. On ne peut s’empêcher de souhaiter à ces trois femmes et à
leurs maris une vie heureuse.
Il
y a aussi toute une partie beaucoup plus légère, et elle concerne Minnie la
voyante et Veronica et sa fille Sharon, les cousines de Clarice. Le mariage de
Sharon avec un petit bandit va mal se passer, on le sait depuis quasiment le
début. La voyante Minnie qui prend ses clientes pour des pigeonnes et Veronica
qui ne cesse de la consulter sont des moments croustillants à souhaits, et
malgré le fait que ça ne concerne aucun des personnages principaux, on attend
ce moment avec beaucoup beaucoup d’impatience.
Finalement
si Edward Moore devait publier un nouveau livre je m’empresserai d’aller l’acheter,
car j’ai rarement passé un si bon moment avec un livre. Sachant qu’en plus c’était
le premier qu’il publiait, ça laisse présager de très bonnes choses !
Ma note : 5/5
Oh il me faisait de l'oeil ce livre ! Son premier roman à l'auteur ? Je l'ignorais. Je vais l'ajouter dans ma wishlist pour me le rappeler ;)
RépondreSupprimerJe te le recommande chaudement, j'ai passé un excellent moment avec. Je l'avais emprunté à la biblio, mais je pense me l'acheter, parce que j'ai déjà envie de le relire! (Ça doit faire dans les deux semaines que je l'ai fini quand même :P)
SupprimerUn livre que je lirai... Merci pour ce billet qui donne très envie de le lire!! :)
RépondreSupprimerJe suis ravie que t'aie envie de le lire, il fait définitivement partie de mes 3 meilleures lecture de 2014!
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