Blue
Note, les dernières heures de la Prohibition de Mariolle et
Bourgouin, est publié chez Dragaud en 2013. Cette bande dessinée à 62 pages. Le second
tome est sorti en 2014.
Au
cœur d’une ville corrompue qui vit les dernières heures de la Prohibition, deux
hommes ont rendez-vous avec leur destin.
Et je rajoute : C’est
un boxeur qui revient dans la ville ou il avait connu le succès, mais qu’il
avait quitté pour prendre une retraite. Il n’était venu que pour un combat,
mais va découvrir qu’une fois le doigt dans l’engrenage il est difficile d’en
sortir.
J’ai
décidé de commencer par une petite lecture facile pour le challenge chacun son époque, puisqu’il s’agit de la bande
dessinée Blue Note. J’aurai voulu lire les deux tomes à la suite, mais
malheureusement le second n’était pas disponible à la bibliothèque. Je ne peux
donc que vous rapporter mes impressions sur le premier.
Mon avis
Ce
n’est pas une lecture que j’ai appréciée pour plusieurs raisons. Je trouvais l’écriture
un peu faible, je pense que l’histoire aurait pu être plus intéressante, mais
ne l’est malheureusement pas trop. Quant aux dessins, toutes les images qui
représentent des décors sont à tomber, par contre la manière de représenter les
personnages est pas réussie à mon sens, car j’ai eu beaucoup de peine à
distinguer entre tous les boxeurs, je ne trouvais jamais le personnage
principal.
Pour
donner deux exemples de ce que je qualifie de faiblesse dans l’écriture et dans
l’histoire de manière général. Comme je l’ai dit plus haut, la BD a 62 pages ;
aux pages 49-51, donc proche de la fin, on nous place un petit épisode avec un
gars que le personnage principal trouve sous un pont. Pourquoi ? Qui est
ce type ? Et pourquoi ça finit comme ça ? Je n’en sais rien, je n’ai
pas compris. La seconde chose que je qualifie de faiblesse c’est le fait que je
ne sais pas qui est le deuxième homme dont parle le résumé, est-ce Coburn, ou
Théo ou Mr. Vincenzo ?
J’ai
bien aimé l’idée de faire vivre à rebours la fin de la prohibition, avec en
sous texte, que le pouvoir allait changer radicalement de mains dès le premier
jour de la légalisation de l’alcool, mais je pense que l’auteur aurait pu l’utiliser
de manière plus efficiente.
Et
finalement je suis assez sceptique sur la fin. Je pensais que le tome II serait
la continuation du tome I, mais pas du tout. Après cette découverte, j’ai relu
la fin, qui apporte, c’est vrai, une sorte de conclusion, cependant, je la trouve
un peu abrupte.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire