The One - Kiera Cass, p. 131 |
The One
devait être le dernier tome de la trilogie la Sélection de Kiera Cass, il ne le
sera pas. J’ai l’édition parue chez Harper Teen en 2014, en version originale.
La version traduite en français est sortie peu de temps après.
America never dreamed she would
find herself anywhere close to the crown, or to Prince Maxxon’s heart. But as
the end of the competition approaches, and the threats outside the palace walls
grow more vicious, America realizes just how much she stands to lose – and how
hard she’ll have to fight for the future she wants.
Pourquoi je l’ai acheté ?
Pour connaitre la suite et la fin des aventures d’America,
même si l’issue me paraissait jouée d’avance.
Mon avis
Il
y a des choses que j’ai aimé et d’autres que je n’ai pas aimé. La forme était
vraiment bonne pour une fois, je n’ai pas retrouvé le côté niais des pensées d’America
que je n’avais pas aimé dans les deux premiers tomes. Peut-être était-ce dû à
la traduction ? Il n’y avait pas de longueurs, tous les jours il se
passait quelque chose soit du côté de la Sélection, soit avec les rebelles.
Je
commence par ce que j’ai aimé dans l’histoire en elle-même, pour une fois le
positif en premier ! J’ai adoré l’envergure que prenait la lutte contre
les rebelles. Les personnages ne sont plus seulement passifs, obligés de se
terrer à la moindre alerte. Ils apprennent des choses et mettent tout en œuvre pour
contrer cette menace. Cela implique des choix difficiles, des actions
dangereuses et beaucoup de ressources. Un peu d’action dans cette trilogie
était la bienvenue, pour contrecarrer le côté un peu mou de la romance.
J’ai
beaucoup aimé les interactions entre les quatre filles restantes. On sent toute
la tension que la compétition pour le cœur d’un homme engendre. Elles sont
tendues, secrètes, mais aussi perdues et vulnérables. Elles ont des choix
difficiles à faire par rapport à leur présence à la cour et j’ai vraiment aimé
l’évolution.
Même
si d'habitude je ne suis pas fan de citations tirées de livre, je dois dire que
dans celui-là il y en a vraiment beaucoup qui m'ont marquée et que je pense
garder quelques temps, sur un papier puis dans ma tête. Ca n'arrive pas
souvent, surtout que la trilogie de Kiera Cass ne porte pas vraiment à la
réflexion philosophique!
Par
contre j’ai détesté l’histoire liée à Anne. Anne sauve la vie d’America et ne
lui demande qu’une petite chose en retour et America le traite comme si ce n’était
rien. On en entend plus parler. Quand elle doit choisir une servante pour
partir avec elle, elle choisit Lucy, alors qu’Anne aurait dû avoir cette place
à la lumière de ce qu’elle lui avait demandé. Puis de nouveau elle disparait du
récit jusqu’à la fin. Et je ne comprends pas pourquoi Kiera Cass a introduit
cette idée. Visiblement elle ne savait pas comment s’en tirer, parce que le traitement
du personnage est plus que faible et je trouve ça vraiment dommage parce qu’Anne
a toujours été une très bonne domestique. J’aurai préféré qu’il ne se passe
rien plutôt qu’elle ne devienne un petit fait anecdotique.
J’ai
moyennement apprécié la relation entre Maxon et America. L’accumulation fait qu’a
un moment donné ils en deviennent puérils, du coup je dois dire que je n’avais
même pas plus envie que ça qu’ils terminent ensemble. Les tergiversations et
les énervements non justifiés ont fini par être lourd. Le comble du ridicule c’est
la réaction qu’a Maxon après avoir appris qui était Aspen. Déjà, je savais que
l’auteure reculait le moment de la confrontation entre Maxon et Aspen pour qu’il
soit encore plus dramatique, et quand on a ce genre de sensation ce n’est
jamais bon. Ça n’a pas manqué, c’est tombé dans le pathétique le plus total j’avais
envie d’arrêter de lire. Mais le retournement de situation qui fait que tout
rentre dans l’ordre en encore plus grossier. Enfin ce n’est pas tellement l’évènement
en soit que j’ai trouvé grossier, c’est plutôt ces conséquences. Cela résout d’un
coup les problèmes entre Maxon et America, mais aussi entre Maxon et son père ;
comme un magicien qui ne sait plus quoi faire avec la colombe qu’il a fait
apparaitre, Kiera Cass fait un petit tour de passe-passe pour faire disparaitre
les problèmes.
Malgré
ces petits travers, j’ai passé un bon moment en compagnie d’America pour ce dernier
tome de la trilogie, qui n’en ai plus une, je vous ferai surement un article
concernant la suite de la série. J’ai lu le livre en moins de 4 heures, ce qui
est vraiment très rapide pour de la VO.
Ma
note : 3/5
coucou
RépondreSupprimerj'ai eu le même sentiment que toi pour Anne et aussi la façon dont tout est résolu d'un coup de baguette magique, j'ai trouvé cela un peu facile!
Ma chronique n'est pas encore écrite, mais elle ressemblera à la tienne
je pense ;)
Je suis contente de voir que je suis pas la seule à trouver la situation avec Anne complètement inutile.
SupprimerJ'aurai aimé que le roman fasse 40-50 pages de plus pour que la résolution soit plus crédible mais tant pis.
J'irai volontiers lire ta chronique quand tu l'auras faite!
Je n'ai pas encore eu le loisir de découvrir cette saga et honnêtement je ne pense la lire dans les jours prochains...
RépondreSupprimerJe comprends, je dois dire que j'ai quand même plus apprécier ma lecture en VO que les deux premiers tomes en français, donc peut-être que je trouverai les deux premiers tomes meilleurs en anglais?
SupprimerEn tout cas ce ne casse pas trois pattes à un canard!