C’est
rare que je ne termine pas un bouquin, parce que généralement je persévère en
me disant que ça ne peut qu’aller en s’améliorant. Malheureusement, il arrive
quand même que je jette l’éponge. Du coup je me suis dit que je pouvais
peut-être collecter mes avis sur les quelques livres que je laisse tomber et
vous en faire un article de temps en temps. Je vous présente donc deux livres
aujourd’hui.
Amours Nomades d’Isabelle Eberhardt
Amours nomades, Isabelle Eberhardt, Folio, 2008 |
En
avril j’ai commencé et presque terminé Amours
Nomades d’Isabelle Eberhardt. Il ne me restait qu’une vingtaine de pages à
lire, mais comme c’est un recueil des petites nouvelles, je me suis arrêtée. Je
n’en pouvais plus.
Je
l’avais choisi pour la vie rocambolesque de l’auteure. La mère d’Isabelle état
mariée à un officier russe. Elle déménagea en Suisse pour la santé de ses
enfants et à la mort de son mari, elle eut une liaison avec leur percepteur, de
laquelle naquit Isabelle. Deux de ses demi-frères se suicident et un part pour
les Indes. Sa demi-sœur s’enfuit à 17 avec un aventurier. Isabelle découvre
alors le Maghreb et déménage en Algérie. Elle se fait passer pour un homme et
se convertit à l’Islam. En 1901, elle est victime d’une tentative d’assassinat
(à cause de tensions religieuses), quelques mois plus tard elle se marie avec
Slimane Ehnni. Elle s’installe définitivement en Algérie et collabore avec des
journaux tout en écrivant pour son plaisir. En 1904, une inondation dévaste la
ville où elle vivait et Isabelle meurt à 27 ans dans l’effondrement de sa
maison.
Tout
ça pour vous dire que j’avais des très très très grosses attentes de ce roman.
Et il n’est certainement pas mauvais, c’est juste qu’il n’est pas à ma portée.
L’éditeur a pris le parti de ne pas traduire un certain nombre de mots arabes,
ce qui fait que je me suis vite désintéressée des choses. Environ une ligne sur
deux il y avait un mot que je ne comprenais pas. Evidemment on peut essayer de
remplir les blancs d’après le contexte et le sens général de l’œuvre, il n’en
reste pas moins que ça ne rend pas la lecture agréable ! De plus, il a de
nombreuses descriptions accompagnées du nom des rues etc. C’est très bien pour
ceux qui habitent là-bas, mais c’est vraiment inutile pour un lecteur qui n’a
jamais mis les pieds en Algérie.
Histoires
Naturelles de Jules Renard
Histoires naturelles, Jules Renard, GF, 2010 |
Le
second livre que j’ai abandonné, au mois de mai cette fois-ci, c’est Histoires naturelles de Jules Renard,
oui oui l’auteur de Poil de Carotte !
J’ai ce livre dans mes étagères depuis quelques années, je me demande même si
je ne l’avais pas lu une fois, il y a de cela plus de 4 ans maintenant. Le
livre est à nouveau un recueil de très courtes nouvelles (et là vous vous dites
que c’est surement le format qui est moins engageant !) sur les animaux de
la ferme et de la nature en général. Donc à priori, des animaux et Jules
Renard, ce ne pouvait pas ne pas marcher. Sauf que si, je n’ai pas lu plus de
30 pages. Ça commençait plutôt bien avec des petits récits sur les animaux de
la basse-cour et soudain ça c’est gâté. A quelques pages d’intervalles, deux
nouvelles ou l’on maltraite et assassine des chiens… Je ne me suis pas forcée à
le continuer après ça et je l’ai mis dans le carton pour Emmaüs. Je l’ai
mentionné plusieurs fois ici, mais je n’arrive pas à me forcer à lire des
bouquins où l’on maltraite des animaux, peu importe la sorte d’animal !
Je suis aussi du genre à persévérer et à ne pas abandonner. La preuve j'ai réussi à finir la trilogie 50 nuances ! ;) Mais bon ça a du m'arriver...sur le coup, je ne me souviens pas du nom ou des noms...
RépondreSupprimerQuel courage! Je me suis dit que deux coup sur coup ça valait la peine d'en faire un petit article.
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